‘L’anxiété l’a accompagné pendant la majeure partie de sa vie…ce n’est que lorsque son jeu, son corps et son esprit ont commencé à échapper à tout contrôle qu’il a compris qu’il avait atteint le point de rupture. “Le golf me tuait”…’
Avec douze titres du PGA Tour à son palmarès et une Veste verte accrochée dans le vestiaire dont il dispose à Augusta National, Bubba Watson risque difficilement de passer pour un homme en proie au doute. Pourtant, si on regarde au-delà de ses émouvantes victoires qui lui ont valu le surnom de “Blubba”, que l’on pourrait traduire par Bubba le Pleurnicheur, il y a une certaine agitation chez cet homme qui ne s’est jamais senti tout à fait en confiance.
L’anxiété l’a accompagné pendant la majeure partie de sa vie, mais ce n’est que lorsque son jeu, son corps et son esprit ont commencé à échapper à tout contrôle qu’il a compris qu’il avait atteint le point de rupture. “Le golf me tuait”, écrit-il dans son autobiographie.
C’était à l’été 2017, un peu plus de six mois après avoir été recalé à la Ryder Cup. Il était si faible qu’il pouvait à peine frapper les coups qui lui avaient permis de décrocher deux victoires au Masters. Le chiffre qui s’afficha sur sa balance ce matin-là ne faisait pas que clignoter, il “hurlait”. Le problème, ce n’était pas qu’il avait pris du poids, c’était qu’il en avait perdu beaucoup…