La technique de l’espagnol est bien plus orthodoxe qu’il n’y paraît
On peut dire que le swing de Jon Rahm n’est pas le plus gracieux du Tour. Pourtant, la régularité de Rahm tout au long de la saison, non seulement en matière de résultats mais aussi dans toutes les statistiques de performances, a été parfaitement continue. En le regardant en slow-motion, on peut voir que le swing de Rahm est remarquablement orthodoxe. La seule chose qui détonne, c’est la flexion caractéristique de son poignet gauche au sommet du backswing, une particularité qui est devenue courante ces dernières années chez les meilleurs joueurs mondiaux qui cherchent à produire à la fois une énorme puissance et une trajectoire de balle gauche-droite plus contrôlable. Grâce à son physique robuste, Rahm forme une base très solide, mais malgré cette base robuste, il fait preuve d’une souplesse remarquable à l’impact, quand il lance le bas du corps et les hanches avec agressivité vers la cible pour asséner un coup puissant à la balle…