Point de vue - Sam Torrance
Son cher père disparu, le démon de l’alcool et l’art du capitanat… Le héros de l’Europe en 1985 et capitaine de l’équipe victorieuse en 2002 évoque les grandes leçons qu’il a apprises au cours de ses 65 années d’existence.
Je suis plus léger aujourd’hui que je ne l’ai été ces quarante dernières années. Tout a commencé après la mort de mon père. Je buvais plus que je ne l’aurais dû. Et je me suis dit qu’il fallait que je fasse un break. Mais je ne voulais pas remplacer l’alcool par la nourriture et devenir énorme. Je me suis donc mis à la diète en même temps. Je suis le même régime depuis plus d’un an et je me sens extraordinairement bien.
Mon père me manque, cela va sans dire. C’était un homme merveilleux et un formidable enseignant. Il avait une telle acuité. Il n’enseignait pas une méthode mais des règles de base. Et il pouvait regarder un joueur et voir exactement où se situait son problème. Il traitait la cause du problème et non le problème lui-même. Si votre face de club était fermée au sommet du backswing, il ne se contentait pas de vous l’indiquer, il vous expliquait pourquoi. Il réglait le problème, pas ses conséquences. Et c’est comme ça qu’il a pu aider absolument tous les joueurs qu’il a suivis à mieux frapper la balle…