Jim Furyk Interview
Même assis à l’ombre de la Tour Eiffel, Jim Furyk ressemble peu à Gene Kelly. Mais cet Américain à Paris compte bien avoir le même succès que le chanteur et danseur de légende. La 42e Ryder Cup n’est que dans dix mois, mais Furyk, qui conduira pendant la rencontre biennale l’équipe des États-Unis en quête de sa première victoire sur les terres européennes depuis un quart de siècle, est déjà tout à sa délicate tâche. Contrairement à ce que pourrait laisser croire l’image souvent austère qu’il donne de lui sur le parcours, le golfeur de 47 ans originaire de Pennsylvanie a une conversation animée, intéressante et souvent surprenante. Ancien vainqueur de l’US Open et grand habitué de la Ryder Cup à laquelle il a participé à neuf reprises (il n’a été dans le camp victorieux qu’à deux reprises), Furyk a une profonde affection pour ce qu’il appelle sa “compétition favorite”. Qu’elle soit si importante pour lui n’a rien de choquant, bien sûr. Son désir de représenter son pays était patent sur le parcours. Et il est tout aussi évident dans la conversation…