Dustin Johnson
La magnifique performance de l’Américain à Oakmont a été le point culminant d’une période de transformation qui a vu le joueur de 32 ans mûrir sur et en dehors du parcours.
Dustin Johnson aborde les interviews de la même manière qu’il aime à jouer au golf : sans prise de tête. Voir la balle, frapper la balle, répéter. De son propre aveu, il n’est pas du genre à se perdre dans ses pensées, jamais, que ce soit sur ou en dehors du terrain. C’est son style. Et ça marche.
Depuis neuf ans que Johnson joue sur le PGA Tour, il a gagné au moins un tournoi chaque année, ce que seuls Arnold Palmer, Jack Nicklaus et Tiger Woods avaient réussi à faire avant lui, et l’été dernier il a soulevé son premier trophée majeur. Il a remporté ensuite deux autres titres et a été nommé Joueur de l’Année sur le PGA Tour. Pour ce prodigieux talent, cette dernière saison a marqué une avancée considérable. Mais elle a aussi été synonyme de rédemption. Car ce joueur qui est encore en pleine ascension a déjà enduré bien des peines à l’intérieur des cordes et vécu quelques moments embarrassants à l’extérieur de celles-ci…